Cinquième jour, une randonnée courte avec pour objectif la Pointe du Pisset à 3033m.

                   Ce matin la météo annonce un temps magnifique toute la journée sans orages dans l'après-midi.

             Direction Nord Est par les alpages vers la Haute Tarentaise et la haute montagne, nous évoluerons entre                                                  2900 et 3000m une grande partie de la randonnée.

En se retournant le refuge de la Femma, au loin le Dôme de Chasseforêt, ses glaciers et le Mont Pelve.

La nature s'éveille, marmottes surprises dans leur terrier.

Le sentier monte dans les prairies alpines sous le Rocher Rond.

 

Vers 2800m  la neige s'invite dans la dernière cote

avant la découverte du magnifique lac de la Rocheure en grande partie gelé, le col éponyme sur la gauche et la Pointe du Pisset à droite.

Une halte photos s'impose.

  

  

Du col vue sur la Haute Tarentaise, le Mont-Blanc dans les lointains,

et le lac de la Rocheure coté Haute Maurienne.

Le sentier s'oriente Est

et l'ascension vers la Pointe du Pisset commence dans le schiste.

Arrivés au pied de la crête on décide de continuer sans les sacs à dos, la pierre schisteuse est très friable et instable. 

Sur la fin l’accès à la Pointe est très étroit, concentration maximale.

Vue splendide à 360° sur les sommets alentours.

Au-dessous les lacs des Roches Blanches et à l'horizon les glaciers de la Vanoise.

Après l'adrénaline le réconfort du pique-nique adossé à un gros cairn sur un îlot caillouteux.

Surprise,  au milieu de ce paysage minéral enneigé, une marmotte esseulée, sortie d'on ne sait d'où, aucun terrier à proximité, vient à notre rencontre.

  

Perdue, rejetée par le clan car blessée à la patte avant droite, habituée aux randonneurs pour manger?

On ne le saura jamais. 

Elle semble affamée.

On lui donne, du casse-croûte, un morceau de pain bio fabriqué au refuge de la Femma.

La marmotte est omnivore, mais son alimentation se compose essentiellement de plantes : crocus, trèfles, fleurs, bourgeons, racines, bulbes, fruits ou écorces.

Elle consomme aussi des vers de terre, des larves, des insectes.

On reprend notre chemin en suivant les gros cairns 

au milieu de lacs sans noms.

Puis c'est la descente vers le Plan des Fours

sous la Pointe Méan Martin ( 3330m ) et le glacier des Fours.

Une passerelle bancale enjambe le ruisseau des Fours

et par un faux-plat descendant on arrive 

  

en vue du refuge du Fond des Fours.

Une dernière déclivité très pentue

  

et nous atteignons le refuge.

La collation est prise en compagnie d'autres randonneurs très sympas. 

Une randonnée pleine d'émotions d'une distance de 9km70 avec un dénivelé positif cumulé de 668m et négatif de 495m.