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Les Caisses de Jean Jean et Servanne
Randonnée sur un site rendu exceptionnel par la beauté de son cadre naturel.
Départ de cette longue randonnée du parking du Pin de la Fée situé sur la D24 au Nord de Mouriès dédié aux randonneurs. Nous démarrons en direction d'Aureille sur la D24a plein Est pour aller emprunter l'ancienne ligne du chemin de fer qui reliait Arles à Salon-de-Provence ayant fonctionné de 1875 à 1933.
Agréable chemin à travers les oliveraies balisé en jaune. Le sentier fait un écart devant l'entrée du domaine Malacercis et l'ancien pont de la voie ferrée.
On contourne la propriété
pour rejoindre le canal de la Vallée des Baux,
à sec en hiver, car comme tous les canaux d’irrigation, c’est la période choisie pour les entretenir.
On continue vers l'Ouest pour franchir la D24 en laissant sur la droite le hameau des Baumettes et atteindre l'extrémité Est du golf. A la croisée des chemins on prend la piste à droite et arrivés sur une esplanade on bifurque à gauche.
Le sentier monte lentement sur le versant Sud des Caisses de Jean Jean.
On file en balcon en longeant le flanc Sud de la barre rocheuse au-dessus d’abord du golf de Servanne, avec ses plans d'eau, puis le château et l’oliveraie, ce coin de verdure est magnifique.
Dans le rétro.
Arrivés à un carrefour, on prend à droite derrière la ligne de crête des Caisses de Jean Jean. Après 100m, un rocher constitué de plaques rocheuses feuilletées verticales,
on prend le petit sentier qui monte en oblique le long de la falaise.
Plusieurs belvédères nous permettent d’avoir de très beaux points de vue.
Une forme circulaire se devine dans l'épaisseur de la roche. Une meule en formation figée pour l'éternité contre la paroi.
Puis, à travers les chênes kermès on rejoint la piste du vallon Nord des Caisses de Jean Jean.
La tête de Jean Jean ?
Sur notre gauche l'oppidum et son site archéologique.
« Des fouilles récentes montrent une occupation du site depuis l'âge du bronze (-2500 av.J.C.). Le site a ensuite été habité à partir du VIème siècle av. JC par les Celto-Ligures, puis les Grecs, puis les Romains. On peut voir les vestiges de maisons, de remparts, etc... L'Oppidum était un poste de surveillance de la route Mouriès-Eygalières à travers les Alpilles ».
Un énorme lierre semble avoir été taillé en forme de cœur et colonise la pierre.
Après le passage de la porte ! descente à travers la garrigue pour rejoindre la piste. Direction Nord-Ouest vers Cagalou.
Il s’agit d’une ancienne ferme-bergerie, qui est maintenant une propriété privée en cours de rénovation.
Nous passons devant la grille et un très beau mur de pierre de 200 m qui protège la très belle Bastide de Cagalou.
Le cheminement continue à travers les oliviers, arbre emblématique de la Provence. On en compte des milliers, accolés à une colline, au fond d'une plaine. Il a trouvé ici une terre de prédilection.
C'est l'heure de la pause déjeuner en bordure d'une pinède en compagnie de notre compagnon de la matinée un setter anglais si élégant.
Une petite erreur de direction, on revient sur nos pas pour franchir le canal puis l'itinéraire bifurque à gauche et monte vers le Pas du Loup. A perte de vue, les alignements des oliviers couvrent chaque repli du Vallon du Renard.
Du col, les dentelles du Castellas et se détachant dans le lointain le sommet des Opies, point culminant des Alpilles. On bascule de l'autre coté du versant.
Le sentier contourne le massif du Castellas en passant sous la Tête du Loup.
Beau point de vue au cours de la descente, au Nord-Ouest sur la Vallée des Baux, son Rocher et son village, les Calans des Gypières et des Trencades.
Nous faisons le tour de la pointe du Castellas. Sur l'autre versant on remonte à gauche dans une oliveraie pour éviter la propriété des Chanousses
et filons en longeant la canal de la Vallée des Baux.
A la jonction avec la route goudronnée, on prend à droite jusqu’au carrefour. On rejoint le GR 653A où nous traversons sur un pont étroit le Gaudre de Malaga. A l'intersection suivante on délaisse le GR pour suivre la route en direction de Mouriès balisé jaune. Après l'entrée du château et du golf de Servanne on emprunte un sentier parallèle à la route qui longe une oliveraie puis à la station de pompage on bifurque à gauche pour accéder à la crète des Caisses de Servanne toujours balisé jaune.
En parcourant la ligne de crète, beaux ponts de vue sur les oliveraies et les Caisses de Jean Jean.
Photo souvenir au petit sommet du Castellas.
Au Sud beau panorama sur Mouriès. Mouriès et l'oleïculture : on dit à Mouriès: "Quau se lévo de l'oli, se levo dou bon goust, et quau se levo de Mouries se levo dou bon oli." Qui s'éloigne de l'huile d'olive s'éloigne du bon goût et qui s'éloigne de Mouriès s'éloigne de la bonne huile d'olive. Depuis l'antiquité on cultive l'olivier autour de Mouriès et les moulins à huile y ont toujours été nombreux. Aujourd'hui la culture de l'olive a retrouvé ses lettres de noblesse et Mouriès compte plus de 80 000 pieds d'oliviers ce qui en fait la première commune oléicole de France. Retour au parking à travers la garrigue composée d’arbustes bas, de chênes kermès, de thym, de romarin et de cistes.
Très agréable randonnée au milieu de la plus grande oliveraie de France d'une distance de 22km pour un dénivelé cumulé de 385m.
Carte interactive.
Clic droit sur le logo puis "enregistrer le lien sous…" pour télécharger le fichier GPX.
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Commentaires
2Josdu13Lundi 19 Février à 18:393Rodgers25Samedi 24 Février à 22:57
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Bravo,belle randonnée et paysages sympas.