Une randonnée dite classique dans les contreforts du massif de la Ste Baume au départ du village de Signes.

                                   Les voitures garées sur le parking de L'Espeireguin on emprunte

                                   les ruelles serpentines du village jusqu'à l'impasse Cabanette.

Entre les propriétés privées, le chemin part sur notre droite et monte au milieu de "champs" de genets. 

A la jonction avec la piste des Hautes Cadenières on descend rejoindre le GR9,

L'oratoire Notre Dame des Anges construit en 1654 coûta 15 livres léguées par Jean Rivel (originaire d’Auriol et ermite à Notre-Dame de Beauvezer) avant de partir « pour aller visiter les reliques de Rome ». Restauré en 1935 par les soins de l’abbé Saglietto et l’aide des Amis des oratoires.
Sur un rocher, pilier en pierres de taille, niche cintrée sur corniche.

 Toit épousant la forme de la niche avec croix de fer lancéolée. Statuette protégée par une grille

 un petit pont de pierre permet de franchir le Raby.

A la patte d'oie on continue tout droit en laissant le GR9 sur notre gauche, ce sera le chemin du retour.

    

La montée est rude dans le vallon de Lavène et nous arrivons au col de Notre Dame des Anges

avec sa croix plantée sur un tas de cailloux.

Virage à 90° vers l'Est et la montée se poursuit à travers une forêt  

  

alternant essences méditerranéennes et végétation de montagne. 

    

On arrive sur le plateau où trône la "pyramide" la Quille du Tillet au Mourre d'Agnis (919m).

 Au cœur de la colline, les limites entre deux ou plusieurs communes sont régulièrement matérialisés par des ouvrages bâtis.

 Des bornes ou terme, des pierriers ou clapier et des oratoires. ... Les termes bâtis sont des piliers tronconiques ou prismatiques, d'une hauteur de 1m à 1,50m, construits en pierres sèches ou "à chaux et à sable". L'un des plus ostensibles est érigé sur le point culminant du massif d’Agnis. C'est la "Quille du Tillet", haute de 4,30m, percée de part en part par un regard qui permet de viser l'alignement de Signes et de Mazaugues.

  

Le sentier, balisé jaune plonge vers l'Ouest, à la croisée des chemins, on descend hors balisage, dans le Vallon de la Cau.

  

Le cheminement se poursuit sur la piste Notre Dame que nous quittons au niveau d'un cairn à main droite pour prendre le sentier qui s'enfonce dans la végétation et nous emmène à une source

puis au petit barrage du ruisseau du Latay.

Ensuite le sentier se faufile entre le ruisseau et le cour d'eau canalisé,

passe devant les ruines d'une ancienne tannerie 

  

et arrive au-dessus de la cascade du Pont du Diable.

En contournant les vestiges des moulins à eaux 

  

on accède au pied de la cascade.

  

Petite séance de cryothérapie. 

Au milieu du pique-nique un orage nous oblige à aller se mettre à l'abri

  

dans la ferme du Haut Latay.

On remarquera le figuier qui a poussé dans le mur au-dessus de la porte.

La salle voûtée équipée de tables et de chaises nous permet de finir le repas et de boire le café au sec.

  

La pluie ayant cessée la balade se poursuit en longeant le paisible ou fougueux cour d'eau.

  

  

Au niveau du gué on traverse le Latay pour emprunter l'ancien chemin muletier où subsistent des vestiges des anciens métiers 

des collines dont une charbonnière métallique pour faire plus rapidement le charbon de bois nécessaire aux automobiles

fonctionnant au gazogène et un puits à glace semi enterré. 

  

En s'élevant on aperçoit les restes d'une ancienne glacière, la restanque à glace et le bassin de congélation.

La sente qui monte vers la crête est difficile à suivre et nous grimpons hors sentier à travers une végétation très dense.

  

Arrivés sur le mamelon, le sentier devient plus évident.

Au Nord vue sur la Ste Baume et en bas la ferme du Haut Latay

  

puis au niveau de la gorge des Pellegrins, beau point de vue sur la plaine du Romanil.

A un gros cairn, avant le sommet la Tête de Masson, on descend à gauche, dans un sous bois de yeuses rejoindre le GR9.

  

En contrebas notre prochaine étape la Chapelle de Châteauvieux dans son écrin de verdure.

   

  

  

 Le lieu-dit de Château Vieux fut le premier village de Signes, fondé vers 900 ou 1000. Cette ancienne bourgade possédait ainsi sa chapelle, qui remonte à peu près au XIème siècle. En 1257, Signes fut cédé par le comte Charles d'Anjou aux évêques de Marseille, qui y séjourneront souvent ; ceci explique que le village compte un patrimoine religieux bien fourni, et en particulier un grand nombre de chapelles. De la longue histoire de celle de Châteauvieux, nous savons seulement qu'elle fut reconstruite en 1587, afin d'obtenir la protection de la Vierge contre la peste noire venant de Marseille.

  

                                       Comme beaucoup de chapelles de son époque, elle possède une abside en cul-de-four.                                                                     Renforcée par des contreforts latéraux, elle comporte un clocher-mur en façade.

Puis c'est le retour au village en longeant le Raby, ruisseau intermittent qui se jette dans le Latay.

  

Situé au centre du village, ce petit lavoir a une forme inhabituelle.
Il est adossé à un talus supportant la rue tracée à hauteur de son toit.
Il ne possède ni portes, ni fenêtres ce qui ne devait pas être très encourageant les jours de mistral. Seul point positif: le linge devait bien sécher.
Il est composé d'un petit bassin pouvant accueillir 6 à 8 laveuses et est alimenté par une source.

Fin de la randonnée d'une distance de 19km500 avec un dénivelé cumulé de 915m.

Fichier KMZ à télécharger.